Le DiviScore : le bulletin scolaire des dividendes

Sur historique-dividendes.fr, on aime bien mettre de l’ordre dans le monde parfois brouillon des dividendes. Pour ça, on a inventé un outil maison : le DiviScore.
En clair, c’est un peu comme donner une note de 0 à 20 aux entreprises, mais pas sur leurs blagues en réunion ou leur café à la machine, non… sur leur sérieux en matière de dividendes.

Le DiviScore repose sur 4 critères clés :


1. Le dividende sans interruption (0 à 20)

👉 Ici, on regarde combien d’années de suite une entreprise a versé un dividende, sans pause café ni blackout.

  • Plus de 20 ans sans interruption ? Bravo, c’est un 20/20.
  • Zéro année (coucou certaines valeurs tech) ? Eh bien… c’est 0/20.

Pourquoi ça compte ? Parce qu’un dividende qui ne tombe pas chaque année, c’est comme un abonnement Netflix qui se coupe en pleine série : frustrant.


2. La culture du dividende (0 à 20)

👉 Là, on mesure la philosophie de l’entreprise. Est-ce qu’elle a un discours clair envers ses actionnaires ? Est-ce qu’elle privilégie vraiment la rémunération de ses investisseurs ?

  • Une politique stable et transparente, avec rachat d’actions en prime = 16 à 20 points.
  • Une politique floue, opportuniste, où le dividende fait les montagnes russes = plutôt entre 0 et 5 points.

Pourquoi ça compte ? Parce qu’investir, ce n’est pas juste encaisser des sous, c’est aussi comprendre la vision derrière. Et personne n’aime les entreprises qui changent de stratégie tous les quatre matins.


3. La croissance continue du dividende (0 à 20)

👉 On observe combien d’années d’affilée le dividende a augmenté (oui, comme un bon vin qui vieillit bien).

  • 20 ans de hausse non-stop ? Carton plein avec 20/20.
  • 2 ou 3 ans seulement ? Là, on sait que l’effort est encore timide.

Pourquoi ça compte ? Parce qu’un dividende qui grossit chaque année, c’est un peu comme un salaire qui évolue régulièrement : ça rassure et ça motive à rester fidèle.


4. L’absence de baisse du dividende (0 à 20)

👉 Ce critère vérifie si l’entreprise a déjà “coupé” dans le dividende. Pas de baisse depuis 20 ans ? C’est royal. Une baisse récente ? La note en prend un coup.

Pourquoi ça compte ? Parce qu’un dividende qui baisse, c’est comme voir son resto préféré réduire les portions : tu as beau aimer, tu ressors avec une petite déception.

Ce critère est plus souple que celui de la croissance continue. Il permet de repêcher les entreprises qui font parfois une pause dans la hausse de leur dividende. Ce n’est pas aussi brillant qu’une progression ininterrompue, mais c’est toujours mieux que celles qui coupent sans prévenir.


Comment lire le DiviScore global ?

Chaque critère a sa note, on fait la moyenne et hop : voilà le DiviScore (sur 20).

  • 16 à 20 : une vraie aristocrate du dividende. Tu peux dormir tranquille.
  • 11 à 15 : du sérieux, mais pas encore parfait.
  • 6 à 10 : instabilité, attention au virage.
  • 0 à 5 : entreprise allergique au dividende (ou qui le traite comme une option secondaire).

🎯 L’idée derrière le DiviScore ?
Aider les investisseurs particuliers à comparer d’un coup d’œil la fiabilité et la régularité des dividendes des entreprises.
En clair, c’est un peu le bulletin scolaire des dividendes : certains sont des premiers de la classe, d’autres sont plutôt dans le fond à bavarder…


👉 Résultat : tu sais tout de suite si une entreprise mérite de figurer dans ton portefeuille long terme ou si c’est plutôt un flirt passager de marché.

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